Puma résiste mieux à la crise qu' Adidas et Nike

Le numéro trois mondial du secteur, détenu par PPR, a publié un résultat avant éléments exceptionnels de 114 millions d'euros pour janvier-mars, contre 125,8 millions un an auparavant.

L'équipementier sportif allemand Puma fait état d'un recul de 9% de son bénéfice d'exploitation au premier trimestre, résistant mieux que ses concurrents Adidas et Nike à la crise mondiale.

Puma, numéro trois mondial du secteur, détenu par le français PPR, a publié un résultat avant éléments exceptionnels de 114 millions d'euros pour janvier-mars, contre 125,8 millions un an auparavant et un consensus d'analystes pour l'EBIT de 113 millions, hors charges de restructuration. (retrouvez le communiqué de Puma).

Adidas a annoncé de son côté toute une série de mesures de réduction des coûts dans le but d'économiser 100 millions d'euros face aux difficultés rencontrées par sa filiale américaine Reebok. La hausse des coûts de restructuration chez Reebok et sur les marchés émergents ont fait chuter de près de 80% le bénéfice d'exploitation d'Adidas au premier trimestre, à 58 millions d'euros.

L'américain Nike avait lui averti en mars dernier d'une baisse de la demande mondiale et annoncé des projets d'arrêt de production d'usines en Chine et au Vietnam. Le groupe doit publier les résultats du quatrième trimestre de son exercice le 24 juin.

Le chiffre d'affaires consolidé de Puma a crû de 0,8%, hors effets de change, à 697,4 millions d'euros, proche du consensus.

L'allemand entend économiser jusqu'à 150 millions d'euros en 2011. Puma réduit aussi ses investissements, fermant des magasins non rentables, dépréciant la valeur de ses stocks et aménageant certains accords de promotion passés avec des athlètes. Les investissements devraient cette année plutôt avoisiner 65 millions d'euros que 75 millions, selon le directeur financier du groupe. Une précédente prévision portait sur une fourchette de 65-75 millions.

Puma ne s'attend cependant pas à de nouvelles charges exceptionnelles de restructuration dans les prochains trimestres. Son président du directoire, Jochen Zeitz, anticipe une stabilité des effectifs du groupe à fin 2009 sur un an et ne prévoit pas de "baisse spectaculaire" des ventes cette année. Il table sur un solide bénéfice en 2009 et sur un retour à un cash flow positif d'ici la fin de l'année.

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