Escada est dans une passe délicate. Les dirigeants du groupe allemand de prêt-à-porter tirent la sonnette d'alarme. Dans un communiqué, ils viennent de faire savoir, qu'ils allait demander à ce qu'Escada se déclare dès cette semaine en situation de dépôt de bilan si l'offre d'échange d'obligations aux créanciers devait échouer.
Selon le communiqué, la procédure judiciaire sera lancée si le seuil de 80% des créanciers ayant approuvé cette offre d'échange n'est pas atteinte mardi à 15 heures, à son arrivée à expiration. Une réunion du conseil de surveillance est prévue pour mercredi.
Escada est pris à la gorge financièrement. Le groupe basé à Munich souffre depuis plusieurs années d'une image un peu vieillotte. Mais les attentats du 11 septembre 2001 et la crise économique sont venus s'ajouter aux difficultés. La famille Herz - héritière de l'empire du café Tchibo - avait fait son entrée au capital l'an dernier et avait alors nommé à la tête du groupe Bruno Sälzer, qui dirigeait avant un autre groupe de mode allemand, Hugo Boss, dans l'espoir de redresser la barre. En vain. Du moins à court terme.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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