La société de luxe suisse Richemont annonce ce vendredi un bénéfice net de 344 millions d'euros au premier semestre 2009-2010, à comparer aux 860 millions enregistrés l'an dernier. C'est toutefois mieux que ce qu'attendaient les analystes. Ces derniers tablaient en moyenne sur un bénéfice net de 270 millions d'euros.
Le chiffre d'affaire recule de 15% à 2,37 milliards d'euros contre 2,79 milliards l'an dernier.
"La chute significative des ventes dans la région Amérique (-35%), Europe (-21%) et au Japon (-9%) a été en partie compensée par la croissance continue dans la région Asie-Pacifique (+6%)", explique le groupe dans un communiqué. L'Asie-Pacifique, qui représente 32% du chiffre d'affaires du groupe, a été principalement portée par le marché chinois.
Le groupe qui détient entre autre des marques horlogères et des produits de luxe très prestigieux, comme Cartier, Vacheron-Constantin, Piaget, Jaeger-LeCoultre, ou Montblanc, explique faire face à un environnement de marché "très défavorable" depuis octobre 2008.
Le résultat opérationnel est en baisse de 39% à 390 millions d'euros au premier semestre, au lieu de 635 millions à la même période de l'an dernier.
Pour la suite, Richemont se dit prudent quant au caractère durable des prévisions économiques améliorées observées actuellement et se prépare à une reprise sur une longue durée. Il s'attend également à souffrir des effets de change négatifs au second semestre.
Le groupe annonce par ailleurs que Johann Rupert, président du conseil d'administration, assumera le rôle de directeur général à compter du 1er avril 2010, après le départ à la retraite de Norbert Platt.
(retrouvez le communiqué de Richemont).
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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