Sans repreneur, Lacroix voit un plan de redressement se profiler

Aucun des candidats au rachat de la maison de couture n'a apporté de garanties financières. Le tribunal de commerce pourrait décider un plan de redressement.

L'avenir de la maison Christian Lacroix s'assombrit avant l'audience prévue ce mardi au tribunal de commerce de Paris. En effet, les candidats à la reprise de la maison de couture, le cheikh émirati Hassan ben Ali al-Naimi et le cabinet Bernard Krief Consulting (BKC), n'ont pas apporté jeudi dernier les garanties financières à leurs propositions.

Du coup, le tribunal pourrait décider l'application d'un plan de redressement proposé par les propriétaires de la société Christian Lacroix, le groupe américain Falic. Ce dernier prévoit de payer les créanciers grâce aux licences de la maison de couture et de supprimer la quasi-totalité des emplois et, de ce fait, entraîner la disparition de la couture et du prêt-à-porter.

Si ce plan devait se réaliser, 120 salariés pourraient perdre leur emploi. Seulement onze postes seraient conservés.

Cependant, des candidats à la reprise peuvent encore faire des offres et négocier avec le groupe Falic, même après la décision judiciaire de ce mardi.

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