La reprise de Christian Lacroix par le cheikh d'Ajman, un des plus petits Etats des Emirats arabes unis, se précise. La dernière proposition de ce dernier a été la plus satisfaisante, selon l'administrateur judiciaire en charge du dossier. Le cheikh prévoit notamment d'apporter 70 millions de fonds propres et la reprise de la totalisé des 120 salariés.
Le cheikh Hassan ben Ali al-Naimi propose également de reprendre les 14 millions de créances à l'égard de ses fournisseurs, ainsi qu'une partie de la dette de près de 30 millions d'euros contractée par les frères Falic, propriétaires de la maison de couture.
Au total, Hassan ben Ali al-Naimi, neveu du cheikh au pouvoir, pourrait ainsi débourser près de 100 millions d'euros pour assurer la pérennité de la maison de couture mise en redressement judiciaire début juin.
Quant à l'homme d'affaires italien, Maurizio Borletti (Le Printemps, La Rinascente), il n'a fait aucune offre ferme. Il a même déclaré ce mercredi avoir renoncé à cette reprise en expliquant vouloir faciliter "une finalisation rapide de l'offre du cheikh de l'émirat d'Ajman".
Parmi les autres repreneurs en lice, il reste le cabinet de conseil Bernard Krief Consultant et la Financière Saint-Germain, holding de l'homme d'affaires Prosper Amouyal, propriétaire des cristalleries Lalique et Daum.
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