Le groupe anglo-néerlandais Unilever, numéro trois mondial de l'alimentation et des produits de grande consommation, a annoncé ce jeudi une croissance organique de 1,8% de ses ventes pour le quatrième trimestre (baisse de 4,8% en données publiées), supérieure aux attentes des analystes qui tablaient sur une croissance plus modeste de 1,4%. Le chiffre d?affaires atteint 9,659 milliards d?euros au quatrième trimestre.
Le géant de l'agroalimentaire a cependant fait état d?un bénéfice net en baisse de 24% à 906 millions d'euros au quatrième trimestre 2009, la hausse des volumes ayant été contrebalancée par la baisse des prix. Le résultat opérationnel chute quant à lui de 33% à 972 millions d?euros, celui-ci avait été soutenu par des cessions d'une valeur de 611 millions d'euros.
Sur l'ensemble de 2009, la croissance organique a été de 3,5% contre 3,4% attendu, et le bénéfice net s'est établi à 3,66 milliards d'euros, en baisse de 31% par rapport à 2008. Le groupe proposera un dividende trimestriel de 0,195 euro par action.
La stratégie mise en oeuvre par le nouveau directeur général, Paul Polman, qui privilégie l'augmentation des dépenses de marketing et la baisse des prix, a permis une hausse des ventes en volumes pour le troisième trimestre consécutif tandis que le recul des cours des matières premières s'est traduite par une amélioration les marges.
"Nous avons continué à consolider notre position dominante sur les marchés émergeants et avons réalisé des progrès encourageants en rétablissant une hausse des volumes en Europe de l'Ouest", s'est réjoui Paul Polman dans un communiqué. Il a toutefois dit s'attendre en 2010 à "une pression continue sur le pouvoir d'achat du consommateur", tout en assurant que l'amélioration de ses performances devrait se poursuivre cette année.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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