Décidément, McDo continue d?être particulièrement agressif sur le marché français. Après le succès de son McBaguette l?an passé, le leader mondial de la restauration rapide lance aujourd?hui un nouveau menu dans cette ligne. D?après Le Figaro, il s?agit d?un menu "casse-croûte", composé d?un sandwich à base de baguette et de galettes de pommes de terre déclinées au b?uf, au poulet et au jambon. Vendu 4,50 euros, celui-ci est accompagné d?une boisson. En cas de succès, cette nouvelle formule - qui sera soutenue à grand renfort de publicité dès la semaine prochaine -, pourrait intégrer de façon permanente la carte du restaurateur.
Avec cette offre, McDo affiche clairement sa stratégie : alors que la crise empiète sur ses ventes, le groupe - qui est présent depuis 33 ans dans l?Hexagone -, n?entend pas baisser ses prix. Mais plutôt élargir son offre, et donc son éventail de consommateurs. Avec son menu "casse-croûte", le groupe espère visiblement séduire la clientèle des boulangeries et supérettes, ces dernières étant de plus en plus nombreuses à proposer ce type de produits.
Vers "un McDo à la française"
Mais les Français seront-il prêts à acheter leur "traditionnel" jambon-fromage chez le leader de la restauration rapide, dont les opposants y voient toujours un représentant de la "malbouffe"? Oui, si l?on en croît Nawfal Trabelsi, senior vice president de McDonald's France et Europe du Sud. Au Figaro, il argue que son groupe avance depuis une dizaine d?années vers "un McDo à la française". La France fait l'objet de soins particuliers, puisque l'Hexagone, avec 4,19 milliards d'euros de volume d'affaires en 2011, constitue le second marché mondial du restaurateur.
En agissant de la sorte, McDo passer la crise du mieux qu'il le peut en 2013. Et ce, alors qu?en août dernier, le géant américain a pour la première fois fait état d?une légère baisse de ses ventes de 0,1% aux Etats-Unis, et de 0,6% sur le Vieux Continent. Ce qui n?était plus arrivé depuis 2003.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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