Un espoir venu d'Arabie Saoudite: le groupe saoudien Almunajem s'est dit prêt à "prendre une participation significative au capital" du volailler Doux, en redressement judiciaire depuis juin 2012.
Le représentant du groupe en France, Amr Al Kouatli, a précisé à l'Agence France Presse (AFP) que sa participation serait "dans un ordre de grandeur autour de 25%" mais que le montant exact "pourrait varier". Almunajem est le premier client de Doux et assure mener d'étroites discussions avec des représentants du Ministère de l'Agriculture. "Nous travaillons d'arrache-pied pour rapprocher les points de vue des différentes parties", a déclaré Amr Al Kouatli
Déjà 1.000 postes supprimés il y a un an
Le groupe Doux avait évoqué dès septembre une possible entrée à son capital du Saoudien. Pour l'instant la famille Doux contrôle 80% du capital du volailler, et BNP Paribas 20%.
Côté stratégie, le volailler s'est déjà recentré sur l'export et la transformation (Père Dodu) après s'être allégé à l'automne 2012 de son pôle frais, liquidé au prix de la suppression d'un millier d'emplois. Doux a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 650 millions d'euros, et dispose de 5 sites de production en France, 3 couvoirs et 2 usines d'aliments Il compte actuellement 2.400 collaborateurs.
Doux avait assuré au mois de mai l'homme d'affaires Didier Calmels était prêt à entrer au capital. Mais ce projet, qui avait suscité une certaine défiance des syndicats, ne s'est toujours pas concrétisé.
>> Didier Calmels vole au secours de Doux
Le tribunal de commerce de Quimper doit rendre fin novembre sa décision sur le plan de continuation que lui présentera alors la société saoudienne.
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