Le Sénat américain échoue à trouver un compromis sur le plan de sauvetage automobile

Sénateurs démocrates et républicains ne sont pas parvenus à un accord sur le plan de sauvetage du secteur automobile américain. La minorité républicaine a refusé de transiger sur des conditions de réduction de coûts de mains d'œuvre.

Echec au Sénat américain. Ses membres n'ont pas réussi à trouver un compromis concernant le plan de soutien de l'Etat au secteur automobile. Harry Reid, le leader de la majorité démocrate de la Chambre haute a commenté cette impasse d'un laconique "c'est terminé" et expliqué que les divergences entre démocrates et républicains étaient trop nombreuses.

Hier, la Chambre des représentants avait adopté un plan de 14 milliards de dollars pour tenter de sauver les trois constructeurs automobiles américains, General Motors, Ford et Chrysler. Face à l'urgence de la situation, le président sortant George W. Bush et son successeur, Barack Obama, s'étaient tous deux exprimés en faveur d'un plan de soutien. "Nous ne pouvons pas nous permettre d'assister sans rien faire à l'effondrement de ce secteur", avait déclaré le président élu, ajoutant que laisser les constructeurs faire faillite aurait un effet "dévastateur" sur l'économie du pays.

Mais les sénateurs avaient déjà estimé le texte de la Chambre des représentants "trop mou" et prévenu qu'ils souhaitaient plus d'exigences en terme de réforme des constructeurs et de surveillance. La version que voulait donc adopter le Sénat est basée sur un amendement du républicain Bob Corker. Elle s'attachait à des conditions de désendettement et de réduction des coûts strictes auxquelles devaient participer créanciers et syndicats.

"Il est illusoire de penser qu'un groupe qui dépense 71 dollars pour une heure de travail puisse concurrencer une entreprise de la même industrie qui ne dépense que 49 dollars", avait déclaré Mitch McConnell, le leader de la minorité républicaine au Sénat. Selon lui, les constructeurs américains doivent impérativement réduire leur coût de main d'?uvre pour rester compétitifs face aux japonais Toyota, Nissan et Honda.

Si les démocrates n'ont pas mis leur veto à ces conditions, les négociations ont achoppé sur une question de délai. Les républicains réclamaient une date d'engagement rapide des syndicats dans ces mesures de réductions de coûts. Mais les deux camps n'ont pas pu tomber d'accord sur une date définitive.


General Motors se prépare à un éventuel dépôt de bilan
Le premier constructeur des Etats-Unis a confirmé une information du "Wall Street Journal" selon laquelle il a embauché des conseiller pour préparer un éventuel dépôt de bilan. Jusqu'à présent, le PDG de GM, Rick Wagoner, a toujours plaidé qu'une restructuration du groupe sous la protection de la loi sur les faillites (Chapitre 11) était impraticable et aurait des conséquences dramatiques. Mais il semble qu'il se soit finalement arrogé les services des conseillers les plus prestigieux dans ce domaine.

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Commentaires 13
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Un très grave erreur lourde de conséquances. Le lynchage de lehman n' aura donc pas servi de lecon

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Toute chose égale par ailleurs,l'écart de 22$ par heure de travail entre les constructeurs USA et leurs concurrents produisant à domicile risque de de limiter le soutien pubilc négocié pour la relance de ces entreprises d'autos. Les syndicats auraie...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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La remarques du lecteur med sont tout a fait pertinentes. Malheureusement, même si c'est nécessaire, et il y a urgence, on est en train de traiter un problème (gravissime certes, et il y a l'effondrement d'une industrie)conjoncturel. L'aveuglement ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L' effondrement financier auquel on assiste actuellement ressemble étonnamment à celui d' un ivrogne qui a bien pris sa dose et qui, après avoir pas mal titubé, s' écroule. Se relèvera-t'il? Peut-être oui, mais peut-être non. Pour ce qui est du Sénat...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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après avoir stupidement laissé tomber Lehman Brothers, Les sénateurs américains vont sans sourciller regarder s'éffondrer GM et ensuite Chrysler. Résultat probable : 3 millions de chomeurs de plus aux USA. Une onde de choc mondiale et l'effondrement ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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est ce que la crise de l'automobile prix vont encore descendre oui

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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la comparaison des salaires avec les constructeurs japonais reste indulgente. Avec les chinois on comprendra que la chute est inéluctable.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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On constate le rapport de force avec le syndicat de l'automobile est toujours aussi présent. Il est regrettable qu'ils refusent d'admettre la dure réalité de la crise et préfèrent mettre en péril toute une économie pour sauvegarder des privilèges et ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Tonneau des Danaides Quand l'emploi sert d'alibi pour sauver une industrie dépassée et aveuglée par son arrogance suicidaire et irresponsable ! A fortiori par sa course effrénée au profit. Oui il faut remettre l'humain au coeur des projets, celui ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il est vrai qu'il est difficile de lutter contre des productions ayant un cout de main d'oeuvre nettement inférieur à ceux des pays occidentaux. Mais est ce bien la solution de baisser nos couts de MO? Toyota fabrique en france une bonne partie des v...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pour Jdfcar : je me suis fait exactement la même remarque à propos de Renault. Cette marque a inventé dans les années 80-90 les concepts d'"Espace", "Twingo", "Kangoo", ... et depuis, plus rien que du "face lifting" (particulièrement raté qui plus es...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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s'ils veulent un conseiller pour renflouer leurs caisses, qu'ils aillent voir monsieur madoff, il doit disponible en ce moment

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Voiture hybride, toute électrique, pile à combustion etc.. toutes ces nouvelles technologies ont été plus ou moins apréhender par les différents constructeurs automobiles, mais force est de constater que GM, FORD et CHRYSLER, tout du moins pour leur ...

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