Le groupe Bosch, présent dans la sous-traitance automobile, prévoit de supprimer des postes en Allemagne et à l'étranger, a affirmé un dirigeant, Bernd Bohr, au magazine Auto Motor à paraître jeudi, cité par l'AFP. "Dans certains sites (allemands, ndlr) nous avons besoin d'un ajustement structurel, que nous avions déjà perçu avant la crise. Ce besoin d'ajustement du personnel va être mis en pratique", a dit Bernd Bohr sans vouloir citer de chiffres. La branche sous-traitance automobile de Bosch représente 66.000 emplois en Allemagne.
"Dans des sites à l'étranger, où nous ne disposons pas de mesures de flexibilité (appliquées en Allemagne pour éviter les suppressions d'emploi, ndlr), nous allons devoir recourir aux licenciements économiques" bientôt, a poursuivi le dirigeant, estimant à plusieurs centaines le nombre d'emplois concernés. "Nous ne prolongeons pas les contrats à durée déterminée et réduisons par conséquent fortement la part du travail temporaire," a-t-il ajouté.
Le groupe a déjà arrêté sa production, supprimé des centaines de postes précaires, voire réduit le temps de travail sur certains sites allemands, et il prévoit de réduire la durée du temps de travail, actuellement fixée à 35 heures, pour 4.000 salariés. "Nous espérons que ces mesures flexibles suffiront à surmonter la tempête", sans avoir à licencier en Allemagne, a souligné Bernd Bohr.
Avec un effectif d'environ 272.000 salariés, dont 9.420 en France, le groupe Bosch, présent dans plus de cinquante pays, a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 46 milliards d'euros en 2007, mais a annoncé une année très difficile pour 2009.
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