GM poursuit les négociations avec ses créanciers pour éviter la faillite

Le premier constructeur américain n'a pas encore jeté l'éponge, d'après son PDG, Fritz Henderson. Les négociations se poursuivent avec les créanciers et les syndicats afin d'éviter le dépôt de bilan.

A ceux qui donnent GM mourant, Fritz Henderson vient d'adresser un message clair: le constructeur américain se bat toujours pour éviter la faillite. Au cours d'une conférence téléphonique, le PDG du groupe automobile a déclaré que des négociations étaient toujours en cours avec les créanciers et les syndicats.

Selon le plan de sauvetage présenté par GM aux autorités américaines, le groupe a pour objectif de restructurer 28 milliards de dollars de dettes sur 47 milliards et de trouver un accord avec les syndicats sur le financement des pensions de ses retraités.

S'il y parvient, GM pourrait encore bénéficier d'aides du gouvernement. Pour l'instant, le constructeur a déjà englouti 13,4 milliards de dollars d'aides publiques et il a réclamé à Washington une "rallonge" de 16,6 milliards. Aucune décision n'a encore été prise à ce sujet, mais Fritz Henderson affirme que son groupe a déjà identifié un besoin de financement de 4,6 milliards de dollars à court terme. Le PDG a toutefois précisé que l'accord de Washington pour cette somme était "prématuré" pour le moment.

Pressé de perdre du poids, le groupe a fait part il y a quelques semaines de son intention de se séparer de plusieurs de ses filiales: Saab en Suède, mais aussi Opel. Si la vente de la première ne semble susciter l'enthousiasme que de "quelques" investisseurs, Fritz Henderson s'est montré plus disert concernant la marque allemande: GM aurait déjà reçu des "marques d'intérêts" de plus de six investisseurs concernant Opel. Le patron du groupe américain a précisé que ces "investisseurs" comprenaient à la fois des fonds et des constructeurs.

Aux Etats-Unis, le groupe aurait reçu trois offres concernant ses véhicules géants "Hummer", et plusieurs investisseurs s'intéresseraient à sa marque "Saturn". En revanche, il a qualifié les rumeurs de cession de la marque américaine GMC de "spéculations". Contrairement à Saab et Opel, GMC est une des quatre marques principales de General Motors.

A la Bourse de New York, les investisseurs ne sont toujours pas rassurés. Le titre a ainsi chuté de 4,12% à 1,86 dollar.

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