Comme l'ensemble de secteur automobile, constructeurs et équipementiers, Michelin continue à souffrir. Au cours des trois premiers mois de l'année, le fabricant français de pneumatiques a ainsi accusé une baisse de 14,2% de son chiffre d'affaires, à 3,5 milliards d'euros. En volume, ses ventes ont chuté de 24,4% sur la période, mais les "hausses de prix mises en ?uvre en 2008", entre autres, ont permis d'atténuer l'impact de cette baisse sur les revenus du groupe.
Cette performance est légèrement supérieure aux consensus des analystes interrogés par Reuters, qui tablaient sur un chiffre d'affaires de 3,45 milliards d'euros. L'an passé à la même époque, les revenus du groupe de Clermont-Ferrand s'étaient élevés à 4,09 milliards d'euros.
Face "à la dégradation sans précédent de la demande sur le marché nord américain et aux surcapacités ainsi créées", Michelin entend adapter son outil industriel, prévoyant la fermeture du site BFGoodrich d'Opelika (Alabama). Cette mesure entraînera des charges de restructuration de 120 millions d'euros.
Enfin, le groupe souhaite donner la priorité cette année "à la gestion de la trésorerie par l'optimisation du pilotage industriel et la forte réduction de ses investissements, alors que les marchés mondiaux du pneumatique ne devraient se redresser que très progressivement". Il se dit ainsi bien placé pour atteindre son objectif de génération de "cash flow libre positif en 2009".
En Bourse, le titre Michelin est recherché. Il a enregistré la meilleure performance du CAC ce mercredi, en hausse de 7,4% à 38,30 euros.
Retrouvez le communiqué de Michelin).
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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