La Cour suprême autorise la cession immédiate de Chrysler à Fiat

Après avoir suspendu le processus de vente, la justice américaine rend possible la reprise du troisième constructeur du pays par l'italien Fiat.

La plus haute instance juridique américaine a refusé mardi de se saisir du dossier Chrysler, ce qui, de fait, permet la vente immédiate des meilleurs actifs du troisième constructeur américain au groupe italien Fiat. La Cour suprême met ainsi fin à la croisade solitaire de trois fonds de pensions de l'Indiana, créanciers de Chrysler, qui étaient parvenus lundi à faire suspendre la procédure de cession.

Ceux-ci refusaient que les créanciers prioritaires de Chrysler puissent être plus maltraités que d'autres parties prenantes, en particulier les syndicats. Lundi, un juge de la Cour suprême, Ruth Bader Ginsburg, avait bloqué la procédure. Mardi, dans une décision de deux pages, la Cour a estimé que "les circonstances ne justifiaient pas" le report de la cession à Fiat.

A l'annonce de la suspension de l'opération lundi, Fiat a gardé son calme et annoncé qu'il ne se retirerait pas du processus de reprise. De son côté, le gouvernement américain a plaidé devant la Cour suprême que "si la vente (...) n'intervenait pas, Chrysler serait liquidé".

Les meilleurs actifs de Chrysler vont donc passer dans le giron d'un consortium mené par Fiat, tandis que le reste de l'entreprise va poursuivre sa restructuration sur un rythme toujours aussi soutenu. Chrysler a en effet déposé son bilan le 30 avril dernier et devrait très prochainement sortir du processus judiciaire, un délai record pour un dossier de cette ampleur.

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Félicitation les italiens nous donnent encore une fois, une Bonne leçon.

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