Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, n'est pas sur la même longueur d'onde que l'équipementier automobile américain Molex qui veut fermer son usine française de Haute-Garonne avec ses 283 salariés.
Le ministre a en effet affirmé ce mercredi qu'il "fallait défendre l'activité sur le site" de Villemur-sur-Tarn, au delà en tout cas du mois d'octobre, tout en évoquant aussi une possible "diversification". Il indique même "partager la même analyse" que le secrétaire CGT du comité d'entreprise, Denis Parise. Ce dernier évoque notamment la posisbilité de se tourner vers l'aéronautique, ce qui risque de prendre de long mois compte tenu des homologations nécessaires.
La direction de Molex s'est pour sa part félicité dans un communiqué de la mise en place de la médiation de Francis Latarche "pour permettre une reprise du dialogue avec les partenaires sociaux". 'Nous sommes confiants dans les perspectives qu'ouvre ce processus, qui devrait aboutir à des solutions rapides, au mieux des intérêts des salariés et de l'entreprise", a déclaré l'un des responsables de Molex , Marcus Kerriou. Il a rencontré ce mercredi à Paris deux conseillers techniques de L'Elysée et du Ministère de l'Industrie.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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