General Motors devrait enfin prendre une décision claire sur la vente ou non d'Opel lors de sa réunion prévue ce mardi. Mais il n'est pas non plus impossible que GM fasse traîner l'opération jusqu'aux élections législatives allemandes du 27 septembre. En effet, elles pourraient affaiblir Angela Merkel et donc l'obliger à retirer son soutien à l'équipementier canadien Magna.
Le gouvernement allemand espère que GM choisira l'offre de l'équipementier canadien Magna. Pourtant, General Motors pourrait bien conserver Opel. Cette hypothèse est devenue de plus en plus vraisemblable au fil des jours, alors que la vente de la filiale européenne du géant américain s'est enliséz, malgré les pressions du gouvernement allemand, qui soutient l'offre de rachat émanant de l'équipementier automobile canadien Magna International.
"Le conseil d'administration de General Motors va se prononcer mardi prochain en faveur du maintien de sa filiale dans le groupe. GM veut ainsi empêcher que les technologies du constructeur ne pénètrent en Russie et qu'un concurrent en profite pour s'y développer dans les années à venir", écrivait ainsi le quotidien Süddeutsche Zeitung, qui disait tenir ses informations d'une source au sein du conseil d'administration.
Jeudi, le patron GM pour l'Europe avait pourtant estimé qu'une reprise par Magna était toujours le scénario le plus probable, n'excluant toutefois pas que le groupe américain conserve sa filiale.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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