Opel, la filiale européenne de General Motors, va bien réduire la voilure pour réduire ses pertes. Le constructeur allemand confirme ce mardi la réduction de 16% de ses effectifs en Europe en supprimant 8.300 emplois sur 50.000 dans le cadre de sa restructuration.
L'Allemagne sera le pays le plus affecté avec la disparition de 3.911 emplois dont 1.799 emplois à Bochum (ouest), 862 à Rüsselsheim, 300 à Eisenach, 300 à Kaiserslautern, le reste dans l'administration et les ventes.
Surtout, Opel a confirmé la fermeture de l'usine belge d'Anvers. Cette dernière va entraîner la disparition de 2.377 emplois. L'Espagne est également touchée, avec 900 suppressions à Saragosse, ainsi que le Royaume-Uni avec 150 suppressions d'emplois dans les ventes, et 369 à Luton.
Nick Reilly, patron de General Motors Europe (GM) a déclaré qu'il espère obtenir 2,7 milliards d'euros d'aides publiques. Le groupe américain GM a renoncé en novembre à vendre sa filiale Opel en préférant restructurer ses activités européennes.
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répond
Sujets les + commentés