Faurecia décroche en Bourse après la baisse des ventes en Chine

L'équipementier automobile français a annoncé une baisse de son chiffre d'affaires en Chine, mais également aux Etats-Unis. La branche européenne a permis de soutenir l'activité. Les analystes s'interrogent, mais affichent néanmoins leur optimisme.
L'action Faurecia était en train de rattraper ses pertes mais vient d'être interrompue.

Le titre du groupe Faurecia chutait de plus de 4% vendredi à la Bourse de Paris, affecté notamment par une baisse de ses ventes en Amérique du Nord et en Chine au premier trimestre. A 11h42 (09h42 GMT), la valeur perdait 4,56% à 33,27 euros, dans un marché en baisse de 0,37%.

Les analystes s'interrogent

"Le retard qu'accuse Faurecia dans ses performances en Amérique du Nord et en Chine au premier trimestre soulève des interrogations", estiment les analystes de Société Générale.

"Le manque de diversification des produits en Amérique du Nord" ou encore "la faible exposition aux constructeurs chinois" affectent les ventes du groupe, selon les analystes.

L'équipementier automobile détenu à près de 50% par le groupe PSA, qui a confirmé ses objectifs pour l'année en cours, a indiqué avoir réalisé des ventes de 4,66 milliards d'euros lors des trois premiers mois de l'année.

L'Europe a soutenu, seule, l'activité

Mais ses ventes ont décliné en Amérique du Nord, de 1,4% à 1,02 milliard d'euros, en raison de la décision de Fiat Chrysler de geler la production de sa berline moyenne Chrysler 200 selon l'entreprise. Pour le courtier Aurel BGC, "la croissance en Europe et en Asie devrait compenser l'impact de l'arrêt de la production de la Chrysler 200 en Amérique du Nord".

De même, si Faurecia a réalisé un chiffre d'affaires de 560,1 millions d'euros pour ses produits au premier trimestre en Asie (+5,4%), son activité en Chine s'est repliée de 2% dans la branche produits. L'activité de Faurecia a en revanche été une nouvelle fois soutenue au premier trimestre par son premier marché, l'Europe.

"Nous restons confiants sur la capacité du groupe à dépasser" ses prévisions de croissance du chiffre d'affaires, entre 1% et 3%, ajoutent encore les analystes. La société prévoit toujours une nouvelle hausse de sa rentabilité cette année avec une marge opérationnelle comprise entre 4,6% et 5% et le maintien du flux de trésorerie net à "environ 300 millions d'euros".

Un cycle de rattrapage interrompu

Cette chute interrompt la réorientation haussière du cours de l'action qui avait fortement chuté (-18%) sur le premier mois et demi de l'année (lire notre analyse ici). Le 11 février, l'action s'échangeait effectivement à un plus bas de 27 euros avant d'engager un mouvement haussier. A 34 euros le 13 avril, le titre avait atteint un plus haut depuis février, mais était encore loin de son niveau de fin décembre lorsqu'il s'échangeait à plus de 37 euros.

NB (Avec AFP)

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