![Emmanuel Macron précise par ailleurs qu'à titre personnel, [il] pense que Carlos Tavares a tort de faire abstraction de la sensibilité des Français sur ce sujet.](https://static.latribune.fr/full_width/560401/le-ministre-de-l-economie-emmanuel-macron-lors-des-questions-au-gouvernement-le-17-fevrier-2015.jpg)
Sans doute PSA Peugeot Citroën ne s'attendait-il pas à ce que tout le monde ait son mot à dire sur la rémunération quasi doublée en 2015 de son patron. Après les syndicats et les représentants de l'État au conseil d'administration du groupe, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a également exprimé sa désapprobation, lors d'un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France.
"L'Etat a une doctrine qui s'applique à Carlos Tavares comme à tous les dirigeants d'entreprises dont il est actionnaire : il vote contre les niveaux de rémunération excessifs comme celui-ci", a expliqué le ministre.
Et d'ajouter :
"La responsabilité et l'éthique ne se règlent pas par la loi, mais par l'exemple que l'on donne."
La veille, Julien Bayou, porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts s'est prononcé sur iTélé pour un encadrement des hauts salaires.
"Un bon manager"
Emmanuel Macron précise par ailleurs qu'"à titre personnel, [il] pense que Carlos Tavares a tort de faire abstraction de la sensibilité des Français sur ce sujet".
Le patron de PSA, qui a reçu un salaire de 5,24 millions d'euros en 2015 contre 2,75 millions d'euros en 2014, "devrait y réfléchir davantage", conseille le ministre tout en reconnaissant que Carlos Tavares "est un bon manageur, en train de réussir la transition de l'entreprise".
(avec AFP)
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