Eiffage a dégagé l'an passé un bénéfice net hors exceptionnels de 302 millions d'euros. Un chiffre en baisse de 9,3% par rapport à 2007. Le bénéfice net part du groupe atteint quant à lui 301 millions d'euros. Il était d'un milliard d'euros en 2007, grâce à la vente de la participation de 18% dans Cofiroute au groupe Vinci et à l'ouverture du capital du Viaduc de Millau à la Caisse des dépôts.
Les résultats de 2008 intègrent "des mesures d'adaptation et de restructuration non récurrentes dans la péninsule ibérique", a précisé le groupe présidé par Jean-François Roverato dans un communiqué. Le résultat opérationnel courant s'élève à 1,104 milliard d'euros, en baisse de 3,2%.
Le chiffre d'affaires, déjà publié, a enregistré une croissance de 5%, à 13,226 milliards d'euros. "Néanmoins, le deuxième semestre de 2008 marque un retournement de tendance dans l'ensemble des métiers après dix années de croissance soutenue", souligne Eiffage. Le carnet de commandes, au 31 décembre 2008, était en hausse de 6,1% à 10,4 milliards d'euros, représentant dix mois d'activité des branches travaux.
Pour 2009, Eiffage vise "une progression modérée du chiffre d'affaires consolidé à 13,7 milliards d'euros, dont 11,8 milliards pour les travaux et 1,9 pour les concessions".
En Bourse, le titre est chahuté lors des premières transactions. Il perd près de 6% à un peu moins de 30 euros.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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