
Cette fuite représentait son "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans". Désormais, le groupe pétrolier considère qu'elle est derrière lui, en confirmant, cinq jour après l'annonce du succès de l'opération "top kill", l'arrêt d'une fuite de gaz ayant relâché quelque 200.000 m3 de méthane par jour en mer du Nord depuis le 25 mars. "L?injection de boue lourde à l?intérieur" du fameux puits "a permis d?en reprendre le contrôle", se félicite Total dans un communiqué publié ce lundi.
Vers une reprise de la production?
Prochaines étapes: "reconstituer des effectifs sur le complexe d''Elgin" et placer des "bouchons de ciment" sur le puits défectueux avant d'en "conduire la procédure d'abandon". Cette dernière phase devrait prendre plusieurs semaine, précise Total. En outre, l'un de ses directeurs généraux, Yves-Louis Darricarrère, prévoit désormais que Total devra "travailler en liaison avec les autorités pour conclure les enquêtes en cours, prendre en compte les enseignements à retenir et définir les conditions nécessaires à la reprise de la production des champs d?Elgin-Franklin", comme il en fait état dans un communiqué.
Si le PDG du goupe, Christophe de Margerie ne reconnaît pas de dégâts environnementaux causés par cette fuite hormis des émissions de gaz à effet de serre, cette dernière devrait lui coûter entre 300 et 400 millions de dollars (entre 230 et 310 millions d'euros environ) selon une estimation de la compagnie. Dans les premiers jours ayant suivis la découverte de cette fuite, le cours de Bourse de Total avait été secoué.
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