
Le projet Hercule verra-t-il le jour ? Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a été longuement interrogée ce matin par les députés sur le projet Hercule, qui consiste à réorganiser EDF pour lui donner les moyens de financer ses investissements dans le nucléaire et les énergies renouvelables.
Largement contesté en interne, mais aussi par des associations et des partis politiques de tout bord qui craignent un démantèlement, ce projet fait l'objet d'intenses et longues négociations avec la Commission européenne. Cette dernière souhaite s'assurer que la hausse du prix du nucléaire régulé en France (qui permettrait à EDF d'accroître ses revenus) ne porte pas préjudices à ses concurrents.
Le projet, s'il abouti, pourrait alors se traduire par la séparation d'EDF en trois entités distinctes : un EDF bleu 100% public pour le nucléaire, un EDF vert, dont le capital serait ouvert à des investisseurs privés, pour les énergies renouvelables, le réseau de distribution (Enedis) et les services, et, enfin, un EDF Azur pour les activités hydrauliques. Objectif : isoler le nucléaire du reste de l'entreprise et ainsi répondre aux exigences...
Mon âge et mon expérience me permet de rappeler qu'à la suite des deux chocs pétrolier de 1973 et 1979, la France avec son énergie électrique produite par le nucléaire était auto suffisante, fait rare, les Allemands enviaient notre situation et le chancelier de l'époque l'a évoqué.
Arrêtons de nous tire régulièrement des balles dans le pied, j'espère que les politiques d' aujourd'hui auront le courage d'éliminer ce projet.
Si les politiques Français laissent démanteler EDF, ils commettent un crime. Nous allons perdre tout notre savoir faire, et croyez-moi le prix du KWh ne vas pas baisser bien au contraire.
Ces fonctionnaires de la CE ont la mémoire courte, lors des deux chocs pétrolier, la France a été heureuse d'être indépendante énergétiquement avec son nucléaire.
A l'époque les Allemands nous enviaient.