Le pétrole repasse au-dessus des 50 dollars

Le baril d'or noir (Brent) a de nouveau franchi le seuil symbolique des 50 dollars, qu'il n'avait plus atteint depuis six mois. On est cependant encore loin des cours de juin 2014, quand le pétrole s'échangeait 100 dollars le baril.
L'annonce d'une nette baisse des réserves américaines a conforté la bonne disposition des marchés dans l'espoir d'une résorption de la surabondance mondiale.

C'est un résultat inédit depuis le 4 novembre. Le baril de Brent est repassé jeudi 26 mai au-dessus du seuil symbolique des 50 dollars, dopé par l'annonce d'une nette baisse des réserves américaines. Vers 04h20 heure française, le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en juillet, progressait de 27 cents à 50,01 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet gagnait 21 cents, à 49,77 dollars.

Les cours du brut avaient rebondi après avoir enfoncé en février des plus bas de 13 ans, sous 30 dollars le baril, plombés par une offre largement excédentaire, que ne parvenaient plus à digérer des économies -notamment chinoise- en phase de ralentissement. Malgré cette remontée, on est cependant encore loin des cours de juin 2014, quand le baril d'or noir s'échangeait 100 dollars.

Un rebond durable?

Les observateurs divergent par ailleurs quant à l'interprétation à donner de l'embellie connue par les cours ces dernières semaines, entre ceux qui l'attribuent à un véritable espoir de rééquilibrage du marché mondial et ceux qui n'y voient que l'effet temporaire des problèmes de production au Canada et au Nigéria, frappé par des sabotages. "Le rebond remarquable de plus de 80% observé depuis février est peut-être exagéré, car les fondamentaux macroéconomiques n'ont pas changé d'autant", écrit dans une note à ses clients l'analyste d'IG Markets Bernard Aw.

"Cela laisse penser que les prix sont portés par la spéculation dans un rebond qui n'est peut-être pas durable", ajoute-t-il.

Mercredi, les cours avaient terminé au plus haut de l'année après l'annonce d'une nette baisse des réserves américaines, qui a conforté la bonne disposition des marchés dans l'espoir d'une résorption de la surabondance mondiale. Le cours du WTI pour juillet avait gagné 94 cents à 49,56 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent de la mer du Nord, également pour livraison en juillet a vu son cours avancer de 1,13 dollar à 49,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE). Cela faisait deux semaines que les cours frôlaient sans la dépasser la barre des 50 dollars, l'appréciation du dollar limitant la progression.

(Avec AFP)

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Commentaires 10
à écrit le 26/05/2016 à 16:27
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seulement 50 §? Ce n'est pas assez cher mon fils ce sera bientot 100$ le baril dans 6 mois disons un an max

le 26/05/2016 à 21:53
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Il y a 1 an on nous promettait un baril a 200 $ aujourd'hui il est a 50$ et toi tu le vois a 100 $ dans 1 an !!! Madame soleil a fait des enfants ...

à écrit le 26/05/2016 à 14:57
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nous allons bientôt entendre nos industriels se plaindre de la hausse du cout du pétrole qui surenchérit le cout de toute production. jean qui rit gens qui pleurent. les mêmes.

à écrit le 26/05/2016 à 11:16
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Oui mais pour combien de temps??

le 26/05/2016 à 11:20
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Excellente question !

à écrit le 26/05/2016 à 11:03
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Rigolo, tout le monde le voyait à la baisse .... c'est l'inverse ! La CGT nous aide ! sic ! Bientôt plus d'électricité !

à écrit le 26/05/2016 à 9:16
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Très bon pour nos véhicules électriques et nos centrales nucléaires a rénover tout ça !

à écrit le 26/05/2016 à 9:08
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Et le prix du carburant flambe à la pompe là ou il y en a encore en France. Des profiteurs s'engraissent comme toujours lors des crises, marché noir hier, aujourd'hui le carburant que fait le gouvernement avec ces hausses abusives ?

à écrit le 26/05/2016 à 7:56
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On s'en fout on n'en a pas!!!!!!

à écrit le 26/05/2016 à 7:40
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Il y a le prix du pétrole, mais il y a surtout la relation entre le prix de l'énergie avec le cout du travail. Il faut augmenter l'un pour réduire l'autre, à niveau constant. Quand arriverons nous à le comprendre?

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