Rio Tinto veut se séparer de plus de 150 postes en France

Selon un syndicat, le géant minier anglo-australien Rio Tinto, qui souhaite réduire drastiquement ses coûts en Europe, voudrait supprimer de 150 à 170 emplois dans l'Hexagone l'année prochaine.
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Affecté par le ralentissement économique en Chine, Rio Tinto veut réduire ses coûts. Après avoir annoncé cette année la suppression de 220 emplois aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et en Islande, c'est au tour de la France de pâtir de cette politique. Lors d'un Comité d'entreprise européen à Roissy, le géant minier anglo-australien a ainsi annoncé la suppression de 150 à 170 emplois en France, a expliqué à l'AFP Véronique Roche, déléguée nationale CFE-CGC de Rio Tinto France. Sachant que le groupe compte 2.700 salariés dans l'Hexagone. "Ils nous ont dit ce qui allait arriver en 2013 [...] en tenant compte d'une quarantaine de départs naturels en 2012, non remplacés", a-t-elle précisé.

Un bénéfice net de 6 milliards de dollars au premier semestre

La syndicaliste ajoute que les représentants du personnel "ont demandé à ce qu'aucune économie ne soit faite en matière d'accompagnement social, de formation, pour les salariés qui seront victimes de ces suppressions 'boursières'".

Pour mémoire, au mois d'octobre, Rio Tinto avait annoncé son intention d'arriver à une réduction des coûts de l'ordre de 30% en Europe. Le géant minier a pâti du ralentissement économique en Chine, et accusé au premier semestre une baisse de 25% de son bénéfice net. Toutefois, ce dernier s'est tout de même établi à quelque 6 milliards de dollars (4,8 milliards d'euros). "Un résultat bien enviable", constate Véronique Roche.

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