
Fondée en 2011, à Paris, par trois élèves de l'école Centrale (Charles Gourio, Henri Colas et Dorian Tourin-Lebret), Smart Impulse a d'abord basé sa stratégie sur la singularité de sa technologie. Son boîtier « Smart X », commercialisé depuis l'an dernier, s'appuie sur les algorithmes et la mesure non intrusive (ou NILM, en anglais) pour identifier la signature électrique de chaque équipement dans un bâtiment (ventilateur, chauffage, ordinateur, etc.) puis analyser avec précision sa consommation énergétique.
Déjà cinq millions de mètres carrés analysés
En dix ans de recherche, la start-up a dépensé plus de 100 000 euros dans le dépôt de six brevets technologiques, afin de garantir la fiabilité et l'originalité de son compteur électrique. Cet outil peut être installé en moins d'une heure, sans coupure de courant, et a déjà permis d'analyser plus de cinq millions de mètres carrés dans 600 bâtiments.
La mesure détaillée des consommations ne constitue que le premier volet des services fournis par Smart Impulse. Selon les besoins de ses clients, la start-up utilise ces données récoltées pour cibler les économies possibles et accompagner dans les démarches d'optimisation énergétique.
15% d'économies d'énergie
Pour un investissement de quelques milliers d'euros, Smart Impulse garantit un amortissement dans l'année avec 15% d'économies d'énergie. Le tout sans aucun besoin de rénovation. De quoi permettre à la start-up de convaincre ses clients en France (Crédit Agricole, SNCF, L'Oréal, etc.) et à l'étranger (Ericsson) où Smart X est déjà implanté dans 25 pays sur les cinq continents.
Fin 2017, Smart Impulse a d'ailleurs réalisé une levée de fonds à hauteur de 1,25 millions d'euros auprès du fonds d'investisseurs belge Vinteor afin de soutenir son développement à l'international.
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