«Les discussions avec notre pool bancaire sont toujours en cours. Il n'y a pas de problème de fond», assure à "La Tribune" Arnaud Louet, directeur financier du groupe de restauration. Le responsable n'a pas de doute sur l'aboutissement des négociations.
Elles avaient été ouvertes après l'annonce d'une perte nette de 38,5 millions d'euros à l'issue de l'exercice 2007/2008. Le changement de ratio dettes sur résultat d'exploitation (ebitda) avait déclenché le réexamen des conditions de financements obtenues auprès des banquiers du groupe. D'autant que d'un exercice à l'autre, le groupe a enregistré une hausse de son endettement de 0,8 fois les capitaux propres à 1,4 fois à la fin du dernier exercice.
Arnaud Louet explique que le groupe Flo «ne demande pas aux banques plus d'argent ni un rééchelonnement des échéances, mais compte tenu du l'accroissement des ratios financiers, les banques veulent intégrer le nouveau niveau de risque». Dans ces conditions, il estime que le coût du crédit ne devrait pas varier par rapport à son niveau actuel légèrement supérieur à 5%. Une partie de la dette (environ la moitié) est à taux variable et profite de la baisse des taux d'intérêt.
Les discussions portent actuellement sur les aménagements des engagements entre les banques et l'entreprise. «Nous n'utilisons pas la totalité des lignes de crédit à notre disposition et nous n'en auront pas besoin immédiatement». Il est question de renoncer à certaines. En effet, compte tenu du contexte économique, le groupe Flo a annoncé début mars un gel de son plan de développement en propre tant que la reprise ne sera pas au rendez-vous. Les seules ouvertures prévues se feront en franchise. De plus, le groupe a programmé la fin de la marque Bistro Romain.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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