Edenred (ex-Accor) entre en Bourse à un prix modéré

La nouvelle société séparée d'Accor et spécialisée dans les tickets restaurants et cadeaux est introduite ce vendredi à la Bourse de Paris au cours de référence de 11,40 euros par action.

Le prix de référence technique du titre Edenred, la nouvelle société séparée d'Accor et spécialisée dans les tickets restaurants et cadeaux a été fixé à 11,40 euros, ont indiqué jeudi soir, Accor et Edenred après avis de leurs banques-conseils.

Ce chiffre se situe dans le bas de la fourchette de 11 à 14 euros avancée mardi par le président d'Accor lors de son Assemblée générale et plus bas que son cours de jeudi sur le marché gris qui était aux alentours de 12 euros selon des traders.

Cotées à partir de ce vendredi 9h00 à la Bourse de Paris, les actions d'Edenred, issues de la scission d'Accor en deux entités, seront traitées l'espace d'une journée dans l'indice CAC 40 - qui deviendra à l'occasion un "CAC 41" - et en seront retirées dès le lundi 5 juillet.

Ce cours de référence de 11,40 euros servira pour la fixation des seuils de réservation (plus ou moins 20%) à l'ouverture de la séance de vendredi et au calcul de la performance du jour de l'action.

Euronext précise que ce cours de référence "ne préjuge en rien du cours auquel pourrait se négocier l'action Edenred". Si le prix dépasse ces seuils à l'ouverture de la séance, l'action sera réservée (à la hausse ou à la baisse) pendant deux minutes et le nouveau prix de référence sera le seuil précédemment atteint.

Lors de l'Assemblée générale d'Accor mardi, ses actionnaires ont approuvé à 88,5% la scission du groupe en deux entités, Accor conservant les activités d'hôtellerie et Edenred celles de services prépayés (chèques-restaurants, chèques-cadeaux Kadeos, Cesu).

Jacques Stern, qui présidera cette nouvelle entité, avait indiqué à cette occasion que, cette société ayant peu d'investissements récurrents, elle pourrait avoir un taux de distribution de dividendes "supérieur à celui de la moyenne des sociétés du CAC 40".

Il avait également déclaré que 2010 serait encore "difficile" mais que la société se battait pour établir "une base de croissance pour les années à venir".

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