Les Français se disent prêts à prendre davantage les transports en commun... à condition que ces derniers soient ponctuels. « Contrairement à ce que nous pensions au départ, le sentiment d'insécurité vient désormais loin derrière les contraintes horaires et les grèves, parmi les critiques formulées contre les différents modes de transport public (trains, métro, bus, tramway...) », rapporte l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP), qui dévoilera ce soir son premier sondage sur l'image des transports publics, réalisé pour l'Observatoire UTP de la mobilité, du 12 au 18 novembre.
Pourtant, les sondés semblent percevoir plus favorablement les transports publics, qui suscitent « 57 % d'évocations positives, contre 28 % pour la voiture, jugée notamment plus polluante », insiste l'UTP.
Un éclairage d'actualité, suite à la fermeture mardi de la gare Saint-Lazare, dernier sursaut spectaculaire d'un conflit social qui a handicapé le trafic à Saint-Lazare dès la mi-décembre. Hier, en outre, c'était au tour des chauffeurs de bus, de métro et de tramway marseillais de cesser le travail suite à l'agression d'un chauffeur de bus la veille. Et la situation à Nice, où les conducteurs de TER poursuivaient hier une grève entamée le 9 décembre, reste incertaine. Un échantillon qui illustre tout à fait le sondage de l'UTP : les Français observent dans les faits que la loi sur le service minimum d'août 2007 reste une assurance imparfaite.
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