Jean Castex officiellement nommé PDG de la RATP

Par César Armand  |   |  376  mots
(Crédits : Reuters)
L'ex-Premier ministre va succéder à Catherine Guillouard à la tête de la régie autonome des transports parisiens (RATP) après le vote des deux commissions concernés à l'Assemblée et le Sénat. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait, elle, rendu rendu mardi un avis favorable à ce projet de nomination.

[Article publié le 18.10.2022 à 21h14, mis à jour le 19.10.2022 à 16h]

Le communiqué de l'Elysée est tombé le 19 octobre à 15h52, quelques heures après la fin du Conseil des ministres. L'ex-Premier ministre, Jean Castex, est officiellement nommé PDG de la RATP par le président de la République. Après le vote des deux commissions concernées à l'Assemblée et le Sénat, l'ancien locataire de Matignon pourra prendre ses fonctions. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait, elle, rendu mardi un avis favorable à ce projet de nomination.

Déjà le 1er septembre dernier, une autre annonce avait pris de court les observateurs des transports publics franciliens. La désormais ex-PDG de la RATP, Catherine Guillouard, faisait savoir qu'elle souhaitait mettre fin à ses fonctions pour raisons personnelles.

Nommé le 17 août dernier à la tête de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), à la suite de Christophe Béchu, entré dans le gouvernement Borne, Jean Castex était, lui, annoncé, tantôt à la Cour des Comptes, tantôt à la SNCF...

Une nomination qui n'a rien de surprenant

Pour un acteur de l'écosystème, cette nomination n'a rien de surprenant tant Jean Castex est un passionné du rail, un ferrovipathe dans le jargon. Il a relancé la ligne TGV entre Bordeaux et Toulouse, fait nommer Jean-François Monteils à la présidence du directoire de la Société du Grand Paris, et participé aux inaugurations des prolongements des lignes de métro: la 14 au Nord à Saint-Ouen et la 4 au Sud à Bagneux.

Dès la soirée du 18, l'ex-Premier ministre a passé un coup de téléphone à la présidente (LR) de région et de l'autorité organisatrice des transports en Île-de-France (IDFM). L'entourage de cette dernière déclare que Valérie Pécresse l'a « très bien accueilli » et l'avoir « saisi de deux enjeux »le financement des transports - il manque selon elle 450 millions d'euros pour boucler son budget - et l'enjeu social à la RATP. « Il faut apaiser les tensions et mettre les bouchées doubles pour résoudre le problème des conducteurs de bus »poursuit-on.

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