Ryanair table sur un fort rebond du trafic et vise entre 80 et 120 millions de passagers cette année

Après un exercice 2020-2021 (clos fin mars) marqué par la crise sanitaire, la compagnie low-cost irlandaise prévoit de transporter entre 80 et 120 millions de passagers cette année, contre 27,5 millions l'an dernier. La direction espère se rapprocher de l'équilibre financier. L'an dernier, la compagnie a perdu 815 millions d'euros.
(Crédits : Christian Hartmann)

Après une année noire, Ryanair table sur un fort rebond du trafic au cours de son exercice 2021-2022, qui s'achèvera fin mars de l'année prochaine. La compagnie irlandaise compte transporter cette année entre 80 et 120 millions de passagers, contre 27,5 millions au cours de l'exercice 2020-2021, en chute de 81% par rapport à l'année précédente (148,6 millions). Une dégringolade qui a entraîné celle du chiffre d'affaires dans les mêmes proportions (-81%), à 1,64 milliard d'euros contre 8,5 milliards l'année précédente.

"Nous sommes encouragés par la récente mise à disposition de plusieurs vaccins contre le Covid-19 et espérons que leur déploiement va faciliter la reprise du trafic aérien intra-européen et du tourisme cet été. Si comme c'est pour l'instant prévu la plupart des Européens sont vaccinés d'ici septembre, nous pensons que nous pouvons espérer une forte reprise (...) au deuxième semestre de l'année en cours", a déclaré Ryanair.

Le groupe espère par ailleurs retrouver la croissance d'avant la crise à l'été 2022 grâce à l'arrivée des B737 MAX200 (rebaptisés par la compagnie "B737 Gamechanger"), et aux nouvelles bases d'exploitation prévues comme Billund, Riga, Stockholm, Zadar et Zagreb.

Objectif : être proche de l'équilibre financier

La compagnie estime que le scénario "probable pour l'année 2021/2022 est d'approcher l'équilibre financier". L'an dernier, grâce à une baisse de ses coûts opérationnels de 66%, la compagnie irlandaise a pu limiter les dégâts. Alors que son chiffre d'affaires a chuté d'un peu moins de 7 milliards d'euros, la perte hors éléments exceptionnels a été réduite à 815 millions d'euros (contre un bénéfice de plus d'un milliard d'euros l'année précédente). En incluant les éléments exceptionnels et les pertes liées aux positions de couverture sur kérosène, la perte monte à 1 milliard d'euros.

Le groupe, qui a supprimé quelque 3.000 emplois soit 15% de ses effectifs pour réduire ses coûts.

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Commentaire 1
à écrit le 17/05/2021 à 9:39
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"arrivée des B737 MAX200 (rebaptisés par la compagnie "B737 Gamechanger"" Après le greenwashing le bloodwashing.

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