
Faut-il y voir un coup de maître qui permettra à Ryanair d'accroître sa suprématie dans le ciel européen, ou bien la décision qui se transformera demain en cauchemar ? C'est l'une des questions qui se pose après l'annonce fracassante de la compagnie low-cost irlandaise de commander en pleine crise davantage de Boeing 737 MAX, cet avion cloué au sol depuis près de 21 mois pour des raisons de sécurité à la suite de deux accidents mortels ayant fait 346 victimes.
Deux semaines à peine après le feu vert américain de remettre l'appareil en service -ce qui sera effectif fin décembre- la compagnie low-cost a en effet converti ce jeudi en commandes fermes 75 options d'achat de cet appareil, lesquelles, s'ajoutant aux 135 exemplaires déjà commandés, portent ainsi la commande de MAX de Ryanair à 210 exemplaires. Une simple conversion d'options qui pourrait donner suite à une autre grosse commande de MAX au cours des 18 prochains mois, a indiqué à Reuters le directeur général du groupe, Michael O'Leary.
Même si ce...
Si toutefois Ryanair gagnait son pari, ce que son PDG atlantiste et Trumpiste espère fortement, ce serait que le monde aérien d'après serait encore pire que le monde d'avant et que la clientèle potentielle n'aurait pas évolué d'un iota sur l'éthique du transport aérien.