SNCF : deuxième jour de grève des personnels des wagons-bars TGV

Une majorité des personnels des wagons-bars TGV, employés par le prestataire de la SNCF Newrest, étaient en grève jeudi, pour le deuxième jour consécutif, réclamant une amélioration de leurs conditions de travail et une hausse "décente" des salaires.
Cette grève a été lancée par une intersyndicale CFDT, CGT, SUD et FO, qui réclame une "augmentation de salaire annuelle décente" en plus de "l'arrêt immédiat du management par la répression".

Il n'y a pas que les cheminots qui font grève. Le personnel des wagons-bars TGV aussi. Du moins une majorité de ces employés par le prestataire de la SNCF Newrest, étaient en grève jeudi, pour le deuxième jour consécutif, et à la veille des vacances scolaires de printemps, réclamant une amélioration de leurs conditions de travail et une hausse "décente" des salaires, a appris l'AFP de sources syndicales.

Cette grève lancée par une intersyndicale CFDT, CGT, SUD et FO était suivie par 100% des employés basés dans les gares de Lille, Lyon, Marseille et Montpellier, selon deux représentants syndicaux interrogés par l'AFP. A Paris, la mobilisation dépassait 60% à la gare Montparnasse, 70% à la gare de Lyon, et atteignait 30% gare de l'Est, de même source. L'entreprise n'était pas immédiatement joignable.

La reconduction de la grève devait être proposée lors des assemblées générales prévues dans l'après-midi mais pour Bruno Poulet (CGT), cela ne faisait guère de doute: "les gens ne se posent même pas la question, on est partis jusqu'à lundi". Avec les vacances qui démarrent, "c'est le moment où l'on peut faire bouger les curseurs", commentait son collègue de la CFDT Moïse Cissoko.

"Ras-le-bol général"

Dans un tract commun intitulé "ras-le-bol général", l'intersyndicale affirme que les "conditions de travail se dégradent jour après jour" et demande "l'arrêt immédiat du management par la répression", évoquant des convocations fréquentes de salariés de retour d'arrêts maladies, maternité ou d'accidents du travail.

Elle revendique également une "augmentation de salaire annuelle décente". "Nous réclamons notre dû", écrivent les syndicats en invoquant une garantie d'augmentation inscrite selon eux dans le contrat liant la SNCF et Newrest. Lundi, cette dernière a relevé sa proposition à 0,93% pour les employés et 0,7% pour les cadres, selon les représentants. Ils visent 1,4%.

En février 2015, une précédente grève, motivée par des revendications similaires, avait duré plus d'une semaine. Newrest Wagons-Lits, filiale du groupe français Newrest, spécialisé dans les services de restauration aérienne et ferroviaire, emploie actuellement 1.400 personnes en France, selon les syndicats. Le groupe (30.700 collaborateurs au total dans 48 pays) a enregistré en 2015-2016 un chiffre d'affaires de 1,69 milliard d'euros, en hausse de 13%.

(Avec AFP)

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Commentaires 2
à écrit le 01/04/2017 à 9:23
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Aucun rapport avec la sncf, newrest est un prestataire. Et oui La Tribune, la grève n'est pas un droit purement cheminot. C'est inscrit dans la constitution. Tout salarié a ce droit. Bravo pour cet énième titre provocateur.

à écrit le 30/03/2017 à 19:49
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Lorsque je prennds le train, par exemple Montparnasse, j'achète quasiment en face !!!à de la gare : alim et boissons. Tout y est pour les " usagers " du rail., Choix important, qualité, saveur, rapidité, aimabilité, prix, beaucoup de clients voyageur...

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