Transdev prend une participation dans Navendis (Loti)

Déjà présent en France sur le secteur du VTC avec Greentomatocars, l'opérateur français de transport en commun confirme son intérêt pour le transport à la demande en prenant des parts dans une société de chauffeurs Loti.
Mounia Van de Casteele
Le montant de la participation dans cette jeune société, créée en 2011, n'a pas été communiqué.

Le groupe français Transdev a annoncé mercredi une prise de participation minoritaire dans la société Navendis, spécialisée dans le transport collectif à la demande (Loti) pour les entreprises. Le montant de la participation dans cette jeune société, créée en 2011, reste confidentiel, précise à La Tribune son directeur général Nordine Iguedjtal.

"Déjà présent en France avec Greentomatocars sur le secteur du VTC à destination des entreprises de l'Ile-de-France, Transdev confirme que le transport à la demande constitue un axe privilégié de son développement", explique l'entreprise dans un communiqué.

Un modèle en B to B

Elle ajoute que Navendis "a fait le choix d'un modèle intégré, au sein duquel ses chauffeurs sont employés en CDI, pour proposer un service premium et sur-mesure aux entreprises".

Déjà présente en Ile-de-France et à Lyon, l'offre de Navendis devrait être déployée à Toulouse, Nice puis dans les grandes villes françaises.

Navendis recrute des chauffeurs en CDI

"Depuis 2010 et la création de Navendis nous avons créé 200 emplois en CDI et nous espérons en créer bien plus avec ce partenariat", a souligné de son côté Nordine Iguedjtal. Avant de préciser:

"L'objectif est d'atteindre 300 salariés d'ici la fin de l'année. Avec le but de franchir la barre du millier d'ici trois à cinq ans".

Des Loti mieux lotis que d'autres

Par ailleurs, le dirigeant tient à préciser que les services de sa société ne sont en rien comparables de ceux proposés par "les plateformes 2.0".

 Nous sommes un service de transport à la demande pour le compte d'autrui. Nos clients, les entreprises, sont les donneurs d'ordre, qui nous demandent de transporter nos salariés. Il ne s'agit pas du service occasionnel, dont on a beaucoup entendu parler ces derniers temps, et qui ne représente qu'une infime partie du Loti. C'est même tout l'inverse des plateformes VTC 2.0 qui ont dévoyé la loi du fait de la pénurie de chauffeurs VTC indépendants pour ne servir que la clientèle de particuliers.

Environ un tiers des salariés travaillent par choix à temps partiel, poursuit-il, contre deux tiers à temps plein. Lesquels gagnent en moyenne entre 2.000 et 2.200 euros bruts par mois pour 35 heures hebdomadaires donc. A bon entendeur...

Lire aussi : Les Loti auront toujours le droit de travailler avec des plateformes type Uber

Mounia Van de Casteele

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