
Après plusieurs années de croissance explosive, Uber voit la poursuite de sa progression menacée par une série de révélations embarrassantes et susceptibles de remettre en cause le contrôle sur l'entreprise de son patron-fondateur, Travis Kalanick.
Uber, la traversée du désert
Uber connaît une série noire depuis quelques semaines, avec une accumulation d'incidents et de révélations qui menacent la poursuite de la croissance de l'entreprise et mettent tout particulièrement la pression sur son patron, dont le style de gestion impétueux et agressif est de plus en plus critiqué.
La culture de l'entreprise s'est retrouvée sur la sellette avec des accusations de sexisme; Alphabet, la maison mère de Google, a lancé des poursuites en justice en l'accusant de voler ses technologies pour voitures autonomes; Travis Kalanick a fait le buzz avec une vidéo le montrant en train d'injurier un chauffeur et Uber a dû avouer l'existence d'un logiciel secret qui aurait notamment évité à ses chauffeurs d'être contrôlés par les autorités.
"Ce matin, j'ai indiqué aux équipes d'Uber que nous recherchions activement un directeur d'exploitation: un pair qui puisse travailler en partenariat avec moi pour écrire le prochain chapitre de notre voyage", a déclaré Travis Kalanick dans un communiqué envoyé par courriel aux salariés.
La pression monte son controversé patron
Coup sur coup, la culture de l'entreprise s'est retrouvée sur la sellette avec des accusations de sexisme; Alphabet, la maison mère de Google, a lancé des poursuites en justice en l'accusant de voler ses technologies pour voitures sans chauffeur; Travis Kalanick a fait le buzz avec une vidéo le montrant en train d'injurier un chauffeur et Uber a dû avouer l'existence d'un logiciel secret qui aurait notamment évité à ses chauffeurs d'être contrôlés par les autorités.
Travis Kalanick avait notamment dû faire d'humiliantes excuses après la vidéo virale de la semaine dernière. "C'est la première fois que je l'admets, j'ai besoin d'aide au niveau managérial et j'ai l'intention d'y avoir recours", avait-il reconnu.
Certains analystes estiment toutefois qu'il devrait carrément démissionner du poste de directeur général au profit d'une personne plus "mature" et prendre éventuellement à la place la présidence du conseil d'administration.
(avec AFP)
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