Uber lève le voile sur ses futurs taxis volants

Mi-drones mi-hélicoptères aux lignes futuristes, Uber a laissé entrevoir mardi à quoi pourraient ressembler ses futurs taxis volants.

La société californienne voit dans ces engins électriques l'une des solutions possibles pour désengorger les mégapoles comme Los Angeles, l'une des villes pionnières d'Uber Air, connue pour ses embouteillages dantesques.

"Ce sont des prototypes qui n'existent pas encore", tient à préciser Eric Allison, directeur des programmes d'aviation de Uber Elevate, la division de taxis volants du géant des voitures avec chauffeur.

"Tout comme les gratte-ciels ont allégé la congestion résidentielle et commerciale à terre, Uber Air veut" emmener le transport urbain dans les airs, souligne Nikhil Goel, directeur des produits d'aviation d'Uber Elevate, lors d'une conférence organisée sur deux jours à Los Angeles.

"Notre but est d'améliorer radicalement la mobilité (urbaine) dans le monde", insiste ce dernier.

La vision de la smart mobilité de Uber

Uber avait annoncé l'an dernier viser 2020 pour le début des vols de démonstration à Los Angeles et 2023 pour le lancement des vols commerciaux accessibles par son application, tout comme les voitures avec chauffeur. Dans un premier temps, les vols auront un pilote, même s'ils pourraient devenir automatisés à l'avenir.

"Avec les progrès de l'innovation et de l'automatisation, nous pensons qu'il est possible de faire baisser les coûts pour les rendre équivalents au fait de posséder une voiture individuelle", ajoute M. Allison.

"Les avions seront entièrement électriques [...], volant entre 240 et 320 km/h" et pouvant faire jusqu'à 96 km sur un seul trajet, selon M. Goel.

L'objectif est d'obtenir des avions drones de deux à quatre places décollant et atterrissant verticalement, mais moins chers et moins bruyants.

Au Skirball Center de Los Angeles, où était organisée cette conférence qui dure jusqu'à mercredi, Uber a montré des films et des maquettes de ses futurs avions électriques aux lignes futuristes dignes de "Blade Runner", comme celui conçu par le constructeur brésilien Embraer, celui du slovène Pipistrel ou le "Butterfly" (papillon) de Karem Aircraft.

Pour le directeur opérationnel des produits, Jeff Holden, les obstacles seront davantage dus à la réglementation et à l'organisation de l'espace aérien qu'à des raisons scientifiques :

"La technologie existe déjà aujourd'hui", affirme-t-il.

Le patron de Tesla Elon Musk, l'autre géant des transports de la Silicon Valley, a lui choisi la méthode opposée pour contourner les embouteillages de Los Angeles: il travaille à un système de navettes souterraines.

(avec l'AFP)

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Commentaires 2
à écrit le 11/05/2018 à 8:38
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Les voitures autonomes ont déjà tué deux innocents et ils se mettent déjà à faire des véhicules volants autonomes... Au secours.

à écrit le 09/05/2018 à 11:43
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Nous avons déjà du mal à avoir des taxis avec des roues alors les taxis volants.. ..😁😎

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