Brest est l'un des ports militaires majeurs français depuis Richelieu. Son arsenal, s'il a perdu de sa superbe au fil des réductions budgétaires, reste un élément clé de la défense de la France. 13.000 personnes, militaires et civils, y sont employées. Pendant l'été, il est accessible au public. Les ressortissants français, de l'Union européenne et de l'Otan, peuvent y pénétrer sur présentation d'une carte d'identité valide. 10.000 visiteurs s'y pressent chaque année. La visite dure deux heures à partir de la porte de la Grande Rivière, située dans le quartier de Kerbonne. Une vingtaine de jeunes réservistes de la Marine nationale accompagnent les groupes et racontent l'histoire des lieux. On découvre ainsi les locaux des sous-mariniers, les installations des sapeurs-pompiers, la base sous-marine construite par l'armée allemande en 1940, ainsi que les bâtiments amarrés sur le quai des flottilles, dont le navire-école la « Jeanne d'Arc », qui sera désarmée en 2009, sans oublier des chasseurs de mines et autres remorqueurs. Selon la disponibilité des navires, des visites à bord sont possibles pour découvrir le poste de commandement, les systèmes d'armes et échanger avec l'équipage. Les visites sont gratuites. La contribution facultative du visiteur est reversée à la Société nationale de sauvetage en mer.
M. C.
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