Les Vergers Saint-Eustache veulent rebondir en 2010

Après une année 2009 difficile, le fournisseur en produits frais des grands restaurants et hôtels mise sur le développement de l'export et le luxe.

Deux mille neuf a été une année difficile. Probablement la plus difficile de toutes celles que nous avons connues, car même la restauration et l'hôtellerie de luxe, nos principaux clients, ont été touchées », reconnaît Éric Roy, directeur général des Vergers Saint-Eustache. Mais l'entreprise de distribution en gros de produits frais, dont le siège est à Rungis, a tenu le coup : même si le chiffre d'affaires a baissé (à environ 15 millions d'euros), « le niveau de résultat reste acceptable », estime Éric Roy. Pour 2010, la PME, lauréate Île-de-France en 2007 du prix de l'Ambition, décerné par la Banque Palatine et « La Tribune », entend bien rebondir et, pour cela, a défini deux axes de développement : la province et l'export. Mais avec toujours la même cible : « Le luxe, le grand luxe ».

moins de 50 salariés

« Nous travaillons avec les plus beaux établissements en France et dans le monde grâce à notre savoir-faire, explique Éric Roy. Pour oeuvrer sur la rareté et l'innovation, nous recherchons de tous petits producteurs aux quatre coins du monde. Par exemple, avant que nous ne mettions le citron caviar sur le marché, personne ne le connaissait. Idem pour le yuzu ou la main de Bouddha, un cédrat en forme de main... » Quant à la distribution des produits, elle tient souvent de la haute voltige pour une petite entreprise de moins de cinquante salariés : les Vergers Saint-Eustache assurent un service quasi permanent, avec jusqu'à trois livraisons par jour, 7 jours sur 7.

satisfaire le client

En parallèle, Éric Roy dirige également quatre autres sociétés, toujours dans la distribution de produits alimentaires haut de gamme : les Halles Trottemant (12 millions d'euros de chiffre d'affaires) et la poissonnerie Armara (17 millions d'euros) à Rungis - deux entreprises dont il est également partenaire financier avec Michel Charraire -, Ciaraldi Primeurs Passion (3 millions d'euros) et la société Charraire, réunis au sein du groupe Charraire qui a réalisé environ 80 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009. Pour préserver leur positionnement, « tous les acteurs de la chaîne ont la volonté de rester concentrés sur le contentement des clients, insiste Éric Roy. Faire la côte de boeuf la plus chère de Paris n'est plus d'actualité. On assiste à une vraie prise de conscience de la part des chefs de ce qu'ils mettent dans l'assiette et à quel prix. Et une mise en avant farouche du goût, de la simplicité et de la qualité du produit ». n

Exertguetexte

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