L'Alsace : DMC redevient alsacien

Même si financièrement l'opération est limitée, psychologiquement l'impact est fort. Depuis 18 mois aux mains de Krief Group, DMC est désormais détenu à 53 % par des actionnaires alsaciens : 10 % pour le management, 43 % par des investisseurs régionaux. Comme l'explique au quotidien Dominique Poile, le président de DMC (336 salariés), « DMC est historiquement mulhousien. On revient plus clairement à ces racines et le fait d'avoir à nos côtés des fonds d'investissements alsaciens témoigne de notre volonté de nous déployer à partir de Mulhouse, qui restera le siège social et le principal site de production. »

Le Télégramme de Brest : Les patrons veulent une centrale électrique à gaz

Les dirigeants d'entreprises finistériennes enfoncent le clou : ils veulent une centrale électrique. Sinon, selon eux, une menace réelle plane sur toute l'activité de la pointe bretonne. Déjà, en 2009, le cabinet spécialisé Zelya Energy concluait au creusement d'un déficit énergétique majeur de la Bretagne en 2015-2025 avec des risques inhérents de black-out. Seule la construction d'une centrale de deux tranches de 400 mw assurerait la sécurité de l'approvisionnement.

Sud-Ouest : Campagne primeurs record

Les grands Bordeaux vont de record en record. Après les millésimes 2000 et 2005, le 2009 boucle une décennie dorée avec toujours plus de zéros sur les factures. Sur les crus classés et « assimilés », soit environ 200 étiquettes, la hausse moyenne dépasse 20 % par rapport au 2005. Quant aux premiers crus classés (type Mouton, Latour), proposés en France à environ 80 euros sur le millésime 1978, 250 pour le 1998, ils atteignent plus de 700 euros pour le 2009 ! Le record revient à Ausone (Saint-Emilion) où une bouteille équivaut à un smic mensuel : 1.300 euros...