WeWork, leader mondial du "coworking", entre en Bourse

The We Company, propriétaire du spécialiste de la location de bureaux en partage WeWork, a annoncé avoir soumis confidentiellement, lundi 29 avril, à la Securities and Exchange Commission (SEC) un projet d'enregistrement en vue d'une introduction en Bourse.
WeWork est valorisé à hauteur de 47 milliards de dollars.
WeWork est valorisé à hauteur de 47 milliards de dollars. (Crédits : Brendan McDermid)

The We Company, plus connu sous le nom de WeWork, s'apprête à franchir le pas. Le groupe, spécialisé dans le "coworking", a annoncé lundi 29 avril avoir envoyé fin 2018 au gendarme boursier américain (SEC) son dossier d'entrée en Bourse. Une démarche qu'elle a décidé de rendre publique dans un communiqué.

Ce document complète une démarche initiée auprès du régulateur boursier américain en décembre 2018 et vise à offrir à WeWork la possibilité d'entrer en Bourse, en fonction des conditions de marché et d'autres facteurs, précise The We Company dans un communiqué. WeWork avait annoncé en janvier avoir reçu deux milliards de dollars supplémentaires de la part du conglomérat japonais SoftBank Group, ce qui le valorisait à 47 milliards de dollars (42 milliards d'euros).

Une valorisation estimée à 47 milliards de dollars

Fondé à New York en 2010, WeWork est actuellement valorisé à hauteur de 47 milliards de dollars, selon les dernières estimations fondées sur les plus récentes levées de fonds auprès d'investisseurs, essentiellement le japonais SoftBank. Il est présent dans quelque 35 pays, dont la France depuis 2017.

Lire aussi : Coworking : Softbank injecte 1 milliard de dollars pour l'expansion de WeWork

Officiellement rebaptisée The We Company en janvier, l'entreprise est l'exemple le plus emblématique du "coworking" apparu dans les années 1990 et devenu ces dix dernières années l'une des grandes tendances de l'immobilier de bureaux. L'entreprise à connu une ascension rapide : elle ne valait "que" 20 milliards fin 2017.

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Commentaire 1
à écrit le 30/04/2019 à 11:38
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Que faut il en penser de ces entreprises productives et donc rares qui décident de rentrer dans ce conservatisme qu'est la finance ? On peut voir le verre à moitié plein et espérer qu'ils arrivent à distiller une certaine dose de compétence mais ...

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