La Bourse ou la survie pour Lazard Italie

Pourquoi la première banque privée italienne, Banca Intesa, ne veut-elle pas proroger son accord avec Lazard ? "Avec la prochaine introduction en Bourse de Lazard, Banca Intesa n'a plus affaire à la même entité qu'à l'époque de leur accord", explique un proche de la banque d'affaires. Il y a près de trois ans, Banca Intesa - son principal actionnaire, le Crédit Agricole a lui-même un temps été lié à Lazard - avait pris une participation de 40 % dans Lazard Italie. Aujourd'hui, au lieu d'être partenaire d'une banque d'affaires détenue par des associés, Intesa aurait à composer avec ce qu'il considère comme une sorte de monstre froid anglo-saxon, coté en Bourse et dirigé par Bruce Wasserstein. Non merci, a dit le patron de la banque transalpine, Corrado Passera. Pourtant Gerardo Braggiotti, le numéro un de Lazard Italie, très proche des dirigeants d'Intesa, a signé, en tant qu'associé de Lazard, le document d'introduction en Bourse alors qu'il s'y opposait jadis. "Il subit plus l'opération qu'il ne l'approuve", nuance un de ses proches. Mais, pour le moment, cet ancien banquier de Mediobanca se fait une raison. Si lui et sa soixantaine de banquiers de Lazard Italie faisaient sécession, cela n'aboutirait au mieux qu'à créer une nouvelle "petite boutique" de fusions-acquisitions, indique un concurrent. Guénaëlle Le Solleu et Frank Paul Weber, à Mil
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