PAIEMENTS COURANTS + L'excédent français augmente en début d'année

La France a dégagé en avril un excédent de sa balance des transactions courantes record de 23,8 milliards de francs, un chiffre jamais égalé depuis les débuts de la comptabilisation des transactions courantes en 1946, selon le ministère de l'Economie. Sur les quatre premiers mois de l'année, le solde cumulé en données brutes atteint 79,3 milliards, soit presque 1 % du PIB français. Ce record de la balance des paiements, qui comptabilise les échanges de marchandises, de services et certains transferts financiers, s'explique pour une large part par les excédents extérieurs considérables que ne cesse de dégager mois après mois l'économie française. Avec la baisse des taux d'intérêt et l'amélioration des perspectives de croissance, la France attire de nouveau les capitaux étrangers. Après les importantes sorties de capitaux de l'année dernière, la situation s'est sensiblement améliorée depuis le début de l'année. Le solde des investissements de portefeuille (achats et ventes d'actions et d'obligations) est négatif de « seulement » 63 milliards de francs au cours des quatre premiers mois de l'année, alors qu'il accusait un déficit de 146 milliards à la même période l'an dernier. Rémunération. Doit-on se réjouir du fait que l'économie française dégage sur les quatre premiers mois de l'année un tel excédent de ses paiements courants ? Cela revient à dire que la France prête, en tendance annuelle, l'équivalent de 3 % de sa richesse nationale au reste du monde. Cela signifie que l'épargne nationale excède l'investissement. D'un point de vue macroéconomique, cet excédent résulte de la faiblesse de la demande intérieure, notamment de l'investissement des entreprises. « Résultat, l'épargne qui ne trouve pas à s'investir en France s'exporte vers les régions qui ont besoin de capitaux, comme l'Asie du Sud-Est ou l'Amérique latine », explique Hervé Goulletquer, économiste au Crédit Lyonnais. Cela peut aussi s'expliquer par le fait que la France est un vieux pays industrialisé. Les besoins en infrastructure sont moins importants que dans d'autres régions du monde en plein rattra
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