L'Europe veut des protections

En premier lieu, face à la crise, 54 % des Européens veulent être protégés. « Le débat sur le protectionnisme pourrait bien être au c?ur des élections européennes de juin prochain », avance Bruno Jeanbart, directeur des études politiques et d'opinion chez OpinionWay. Autant dire que les récentes mises en garde des responsables politiques européens tombent à plat? Les Européens ont également l'esprit chagrin sur la crise : une dégradation des conditions économiques est envisagée aussi bien en Allemagne qu'en France ou au Royaume-Uni. Cela dit, malgré la sévérité de la crise outre-Rhin, l'Allemagne profite encore de son image de locomotive européenne. Et les personnes interrogées sont sceptiques sur la gestion de la crise par leur gouvernement. À cet égard, Berlin tire le mieux son épingle du jeu, devant Paris. Le doute les assaille également en ce qui concerne les résultats du G20. Si les Latins (Français et Italiens) semblent encore croire à une refondation du capitalisme, les Anglo-Saxons se montrent franchement dubitatifs. Illustration du fossé entre la communauté des affaires et l'homme de la rue, Anglo-Saxons et Latins se réconcilient sur la nécessité d'encadrer l'activité des banques et la rémunération des dirigeants. L. J. B.
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