Ségolène Royal juge sévèrement la gestion de la crise par Nicolas Sarkozy. «?L'annonce précipitée d'un plan tous les deux jours est la traduction de son inertie?», affirme-t-elle à «?La Tribune?». Ce qui manque pour faire repartir le crédit, «?c'est l'autorité de l'état?», affirme-t-elle. Elle propose de faire rentrer l'État au capital des banques, de créer une banque publique se concentrant sur les PME innovantes. Elle préconise aussi la suppression du paquet fiscal, pour le transformer en un 13e mois au profit de 8 millions de salariés. Autre proposition?: stopper les «?délocalisations boursières?», en imposant aux entreprises concernées de rembourser les exonérations de charges.  pages 2 et 3Pour l'ex-candidate à la présidentielle, la crise sociale est déjà là. Il y a urgence à agir car la colère monte.

latribune.fr

13 Nov 2008, 10:38

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