Un bol d'air pour les banques

Le G20 a appelé à une amélioration des méthodes de valorisation des actifs financiers. Dès jeudi, les États-Unis ont assoupli le principe de la « juste valeur » (valeur de marché courante) en autorisant les sociétés à s'en éloigner en cas de marché illiquide. Dans la foulée du G20, le régulateur en matière de normes comptables internationales, l'IASB, a annoncé qu'il allait s'atteler à une réforme en profondeur de celles-ci, baptisées IFRS, qui sont utilisées en Europe. La décision américaine va permettre aux banques, dès le premier trimestre 2009, de doper la valeur comptable des actifs touchés par la crise et donc de limiter les pertes liées à la chute de leur valeur. Selon des analystes, cela devrait se traduire par une amélioration de 20 % des résultats des banques mais aussi des assureurs et des gestionnaires d'actifs. Un « bol d'air » d'autant plus important que leurs portefeuilles sont chargés en actifs toxiques. Revers de la médaille, cette amélioration des valorisations pèsera sur le bilan des banques, compte tenu des restrictions annoncées sur le hors bilan et donc sur leurs besoins en fonds propres. B. J.
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