Dorothée SchmidChercheur à l'Institut français des relations...

Dorothée SchmidChercheur à l'Institut français des relations internationales.Alors que la France s'apprête à célébrer la saison turque, où en sont les relations diplomatiques entre les deux pays ? La France essaie d'assainir ses relations tumultueuses avec la Turquie dont l'influence sur ses voisins croît de jour en jour. La nomination de Pierre Lellouche, qui a toujours été favorable à une « Turquie européenne », par le président Sarkozy au poste de secrétaire d'État français aux Affaires européennes est une main tendue à Ankara, une tentative d'apaisement. Mais ça s'arrête là.D'après vous, cette nomination ne change donc rien au refus de la France de voir la Turquie adhérer à l'Union européenne ? La position française sur le sujet est parfaitement définie et semble inflexible. Le but affiché de cette man?uvre est de privilégier les relations diplomatiques et économiques entre les deux pays et de s'éloigner des préoccupations liées à l'adhésion de la Turquie dans l'Union Européenne. Cela correspond parfaitement au souhait de Nicolas Sarkozy de « partenariat privilégi頻 entre la France et la Turquie. Propos recueillis par Roman TurekParis veut essayer d'assainir ses relations tumultueuses avec la Turquie. »flashinterview
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