Les marques françaises relèvent la tête

utomobileJuillet a souri aux marques tricolores. Sur un marché automobile français en hausse de 3,1 % le mois dernier grâce aux mesures de soutien (prime à la casse, bonus écologique), les trois constructeurs hexagonaux ont accru globalement leurs immatriculations de 12,4 %. Renault et Citroën affichent les meilleures performances. Peugeot se montre un peu en retrait, mais enregistre quand même des progressions significatives. La part de marché des groupes français atteint 52,7 %, contre 48,3 % en juillet 2008.Outre les bonnes ventes de petits véhicules dont ils sont les spécialistes, les constructeurs français bénéficient du démarrage réussi des derniers modèles comme le Peugeot 3008 ou la gamme Renault Mégane III. D'autres véhicules récents affichent également une belle santé, telle la berline familiale Citroën C5 ou les « ludospaces » (voitures de loisirs extrapolées d'utilitaires), qui viennent d'être renouvelés comme le Renault Kangoo.Du côté des marques étrangères, c'est en revanche un véritable plongeon. Les marques de haut de gamme Mercedes ou BMW pâtissent des mesures d'austérité concernant les flottes d'entreprises (voitures de direction). Parmi les exceptions, Dacia (+ 58 %), branche roumaine de Renault, et Nissan (+ 14,5 %), partenaire japonais du groupe au losange, tirent leur épingle du jeu.spécialité françaiseLes perspectives de marché pour la fin de l'année sont suspendues au devenir de la prime à la casse, qui doit expirer fin 2009. Le gouvernement prépare une diminution progressive des montants accordés (1.000 euros aujourd'hui). Sur les sept premiers mois, le marché français des voitures particulières est resté quasi stable en données brutes et marque une légère augmentation (+ 2 %) à jours ouvrables comparables. En Espagne, sur la période, les immatriculations ont reculé de 34,3 %.Si les voitures particulières résistent à la crise générale, ce n'est pas le cas des utilitaires légers, autre spécialité française, dont les immatriculations ont chuté de 22 % en juillet et de 23,3 % sur sept mois. Les poids lourds plongent respectivement de presque 42 % et plus de 33 %.Alain-Gabriel Verdevoye
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.