Rien à voir avec la relance. Alors que certains experts gouvernementaux présentaient, la semaine dernière, l'idée d'attribuer une prime aux plus modestes, comme le meilleur moyen de doper la consommation ? puisque les moins aisés consomment tout revenu supplémentaire ? Nicolas Sarkozy a adopté une autre optique. Il évoque « un problème de solidarité, une question de justice ». À ce titre, les futurs bénéficiaires du revenu de solidarité active (3,8 millions de personnes) auront droit à une « prime » de 200 euros, versée en avril.L'objectif est d'aider les personnes très modestes ? titulaires du RMI, de l'allocation parent isolé, salariés à temps partiel ? qui ne recevront le RSA qu'à compter du premier juillet. L'Élysée aurait souhaité anticiper la mise en ?uvre du RSA, mais c'était techniquement impossible. Par ailleurs, les services de la présidence insistent sur les augmentations de prestations sociales déjà annoncées. Les hausses, calées sur d'anciennes prévisions de hausse des prix, dépasseront sensiblement l'inflation, sérieusement ralentie grâce à la baisse des cours pétroliers. Ainsi, les allocations familiales augmenteront de 3 % le premier janvier 2009. Les allocations logement, versées à 5,7 millions de ménages, seront elles aussi revalorisées de 3 %. Le chef de l'État avait rappelé mercredi, lors d'un déplacement consacré à la grande pauvreté, une mesure déjà annoncée auparavant, à savoir la hausse des pensions de réversion pour les veufs ou veuves. Le taux de réversion passera de 54 à 60 %. I. B.++BSD++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF++

latribune.fr

18 Déc 2008, 1:27

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