On fait la paix ? Le premier face-à-face entre le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, et Hillary Clinton va ouvrir une nouvelle étape des relations bilatérales russo-américaines. Désireuse de passer le chiffon sur les fâcheries accumulées dans les dernières années de l'administration Bush, Hillary Clinton va présenter de nouvelles initiatives concernant le bouclier antimissile américain en Europe centrale, le programme nucléaire iranien, la guerre en Afghanistan et le contrôle des armes nucléaires.Washington à l'épreuve Le refroidissement entre Washington et Moscou a atteint les températures les plus basses au c?ur de l'été, durant le bref conflit russo-géorgien. La nouvelle administration américaine, par la voix du vice-président Joe Biden, indiquait en février qu'il était temps de « remettre les compteurs à zéro » dans les relations bilatérales. À quoi Dmitri Medvedev a répondu qu'il se sentait « rassur頻 par les signaux positifs envoyés par Washington depuis l'entrée en fonctions de Barack Obama.Mais, tout en accueillant verbalement à bras ouverts la bonne volonté américaine, Moscou prend visiblement plaisir à mettre les nerfs de Washington à l'épreuve. Barack Obama fait de l'Afghanistan une priorité?? Moscou se dépêche d'envoyer 2 milliards de dollars d'aide à son ancien satellite kirghize, qui annonce le même jour la fermeture de la base militaire américaine de Manas, par laquelle transitent des équipements militaires vitaux vers l'Afghanistan? « lettre secrète »En outre, le président russe, Dmitri Medvedev, s'est dit mercredi opposé à un « marchandage » autour d'un abandon américain du bouclier antimissile d'Europe centrale contre un alignement de Moscou sur Washington dans le dossier du nucléaire iranien. La déclaration répond à une « lettre secrète » contenant cette proposition, que le président américain, Barack Obama aurait envoyée à son homologue russe fin février, selon le quotidien « Kommersant ». Une rencontre entre Barack Obama et Dmitri Medvedev pourrait suivre le 2 avril à Londres dans le cadre d'une réunion du G20.Emmanuel Grynszpan, à Moscoubloomberg new

latribune.fr

18 Mars 2009, 1:29

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