dérégulation. Les 100 derniers jours de l'administration Bush aussi nocifs pour l'environnement que l'avaient été les 100 premiers?? C'est la conclusion d'un rapport de la Commission sur l'indépendance énergétique et le réchauffement climatique de la Chambre des représentants. En arrivant à la Maison-Blanche en 2001, Bush avait annulé pas moins de 254 mesures prises in extremis par l'administration Clinton et qui n'étaient pas encore entrées en vigueur. Pour échapper à ce sort, l'administration Bush a fixé dès le mois de mai la date butoir du 20 novembre pour le bouclage des dernières réglementations. Parmi les quelque 90 projets actuellement en cours d'élaboration, qui tous visent à alléger les contraintes imposées aux entreprises, certains inquiètent sérieusement les défenseurs de l'environnement : réglementations assouplies pour les centrales thermiques, exploitants miniers autorisés à rejeter leurs déchets dans les rivières, agriculture plus autorégulée ? un danger pour la qualité de l'eau ?, ouverture à l'exploitation pétrolière d'espaces jusqu'ici protégés, graves menaces sur la biodiversité, etc. « La nouvelle administration va mettre des mois, voire des années pour simplement réparer les dégâts causés par cette dérégulation de dernière minute », déplore le porte-parole de l'ONG Sierra Club, Josh Dorner. Dominique Pialot

latribune.fr

19 Nov 2008, 1:27

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