Indom lève de l'argent pour défendre le .paris

ternetLa Ville de Paris ne veut pas laisser échapper le .paris, nouvelle extension d'adresse Internet, qui fera partie des nouvelles adresses créées par l'Icann, l'organisme américain en charge des adresses du Web l'an prochain. La mairie de Paris a confié à Indom, société d'enregistrement de noms de domaine, la charge d'obtenir le .paris auprès de l'Icann. Pour remplir cette mission, Indom a fait entrer dans son capital Axa Private Equity à hauteur de 15 %, réduisant la part de ses fondateurs à 85 %. Le montant de l'opération, de l'ordre de quelques millions d'euros, n'a pas été dévoilé. « Nous sommes chargés de l'étude de faisabilité et du lobbying auprès de l'Icann. Ensuite, il nous reviendra de commercialiser cette extension », indique le PDG et fondateur d'Indom, Pierre Berecz, qui prévoit la création de 500.000 à 1 million de noms de domaine.La bataille promet d'être rude auprès de l'Icann, car le .paris est susceptible d'intéresser une kyrielle d'acteurs, que ce soit dans le(s) pari(s) en ligne ou dans le tourisme. L'Icann doit lancer les appels à candidatures pour les nouveaux noms de domaine en février 2010, et rendre ses décisions pour une mise en application en fin d'année.En parallèle, Indom, qui gère les adresses Internet pour « deux tiers des grandes entreprises françaises, dont Accor, Schneider, Saint-Gobain », leur proposera également de posséder leur propre extension (.accor par exemple) à acquérir auprès de l'Icann. Ce luxe coûte entre 200.000 et 300.000 euros, un prix qui inclut les 185.000 dollars de taxe auprès de l'Icann. Indom, qui réalise 7 millions d'euros de chiffre d'affaires, compte doubler ses ventes d'ici à la fin 2010. S. C.
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