La pollution atmosphérique générée par l'ozone est un phénomène de plus en plus courant. Globalement, les niveaux ambiants d'ozone à l'échelle de l'hémisphère Nord ont été multipliés par 5 en l'espace d'un siècle.Depuis 1992, les niveaux de pollution annuels moyens tant en région parisienne qu'en zone rurale régionale ont quasiment doublé, passant à Paris de 19 µg/m3 en 1992 (1 µg = 1 millionième de gramme) à 36 µg ces dernières années. Les niveaux nationaux observés entre 1992 et 2007 sont passés d'une moyenne de 44 µg à 51 µg quinze années plus tard. Lors de l'épisode caniculaire européen en 2003, très fortes chaleurs et faibles vents se conjuguant ont entraîné des records de pollution par l'ozone dans de nombreux pays européens. Les deux tiers du territoire français furent à l'époque touchés par cette pollution qui atteignit en moyenne plus de 58 µg/m3. Selon Airparif, l'organisme en charge de la mesure de la pollution atmosphérique en Île-de-France, le record de concentration d'ozone enregistré a atteint 340 µg/m3 le 11 août 1998 à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).RecommandationsIl existe deux procédures spécifiques en cas de pollution atmosphérique. La première, déclenchée hier, se borne globalement à des recommandations à la population. La seconde, beaucoup plus grave, peut aller, le cas échéant, jusqu'à l'interdiction de la circulation automobile. R. J.

latribune.fr

21 Août 2009, 1:55

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